Ce qui m’avait décidé à faire un stop dans cette ville, c’était les deux musées d’art moderne dont un consacré uniquement à Andy Warhol. Sauf que… ils sont tous les deux fermés le lundi. Pour un échec, c’est un échec!
Je me suis tout de même rendue au musée Carnegie d’art et d’histoire naturelle, intéressant mélange. Bon, je vous avouerai que pour une entrée à 20$, je m’attendais à un peu mieux…
Lundi : Encore un réveil beaucoup trop tôt ! 3h30 pour me rendre à l’aéroport. Avant dernier avion : direction Chicago !
Arrivée en milieu d’après-midi à mon auberge, j’ai pu aller me balader le reste de la journée dans la vieille ville. Des murs en brique rouge, des parcs bien vert, j’adore !
Mardi : marche dans la ville toute la journée au programme. La startup que j’avais espéré aller rencontrer ne m’ayant jamais répondu (même pas un petit mail pour décliner gentiment ma requête) j’étais libre comme l’air.
Chicago 1 – Mes pieds 0 !
Cette ville est vraiment magnifique, c’est un coup de cœur ! Mais je vous en reparle très bientôt.
Mercredi: Bus pour Columbus, Ohio (Important: il faut bien préciser l’Etat car il y a plusieurs Columbus aux USA).
8h35 de trajet, c’est un peu long, mais j’ai su varier les activités: sieste, film, mise en ligne d’un article, série, dodo, arrivée!
Le chauffeur n’était pas franchement un rigolo, il nous a bien expliqué à chaque arrêt que si on était pas revenu à la minute exacte du départ (15:58 ladys and gentlemens), il n’hésiterait pas à nous laisser sur place. « En fait, j’ai laissé trois personnes à cet arrêt hier ». Ah…
Arrivée à 19h30 à Columbus, David et Jay Brandt (père et fils) m’attendaient à la station de bus. Nous avons ensuite pris la direction de la petite ville de Caroll (ici) où se trouve leur ferme.
J’ai été accueilli à bras ouverts par Kendra, la femme de David, avec une « strawberry soup » (soupe de fraises) maison, miam!
Jay m’a rapidement fait faire un premier tour des bâtiments de la ferme avant de me laisser pour une bonne nuit de sommeil.
Jeudi: les choses sérieuses commencent !
J’ai passé la matinée avec David. Nous avons fait le tour des différents champs et creusés des trous! Pourquoi faire? Parce qu’on aime bien creuser des trous? Non! Pour comparer l’état de la terre. Affaire à suivre!
David me montre la qualité de cette terre, en non labour depuis 3 ans
Nous avons été voir l’un collègue agriculteur qui applique les mêmes techniques que les Brandt, puis nous sommes retournés au bureau pour continuer l’interview commencée matin.
Au coucher du soleil, j’ai fait le tour de la ferme pour prendre de belles photos avec le ciel bleu et rose. En revenant vers la maison, je commençais à voir des petites lumières partout. Oulala, mes yeux commencent à fatiguer sacrément! Mais non, c’était en fait des lucioles! Des centaines de lucioles partout autour de la maison et dans les champs! Une vraie beauté.
Vendredi: Matinée de travail avec David.
Après-midi libre pour avancer sur mes petits articles!
Pour mon dernier soir chez David et Kendra, je leur ai préparé un bon gâteau français: un biscuit de Savoie! Un de mes gâteaux préférés, très facile à faire et succulent. Cela a été un vrai succès!
Samedi: Kendra m’a adorablement déposé chez mon airbnb à Columbus. J’ai profité de la journée pour me promener dans le village allemand (« German Village ») un quartier de la ville très joli avec beaucoup de très ancienne maison. J’ai ensuite continué ma route vers le centre de la ville. Je n’ai jamais vu une ville aussi déserte un samedi après-midi! Mais où sont passés les habitants?
Je l’ai ai trouvé en fin d’après-midi, au Goodale park où avez lieu le « Community Festival » un événement annuel musical et entièrement gratuit. Une super ambiance, des groupes très chouettes, j’ai eu beaucoup de chance d’être à Columbus ce weekend là. 
Dimanche: Me voici à nouveau sur la route, en bus, direction Pittsburgh cette fois-ci.
Une fois arrivée à mon airbnb, je me suis accordée un peu de repos, notamment en regardant la dernière émission du Petit Journal 
Voilà voilà!
A la semaine prochaine
Après ses trois années de formation, Emiliana est devenue technicienne agricole. Elle a eu notamment l’occasion de travailler vers Potosi puis Cochabamba sur la mise en place de système d’irrigation. Il y a sept mois elle a été recrutée par IPTK pour travailler auprès des populations rurales de la région de Sucre.
Marcel
Lors de mes rencontres avec les agriculteurs Malgaches, une chose m’a particulièrement étonnée : nombreux produisaient des semences de riz. J’ai été surprise notamment parce qu’au Sénégal ou même au Vietnam, les paysans que j’ai pu croiser, achetaient tous leurs semences à des grands groupes et peu réutilisaient leurs graines.
A Madagascar, le système semble globalement différent. Les semences sont créées par des instituts de recherche qui travaillent en collaboration avec les paysans, surtout pour la multiplication. Voici un petit aperçu de ce système, en prenant l’exemple du riz pluvial dans la région de Fianarantsoa.
Avec du retard (c’est récurrent ces derniers temps, cela ne va pas du tout !), voici mon chemin de route pour les USA !
Atterrissage à San Francisco dans la nuit du 13 au 14 juin. Je reste une semaine à San Francisco pour rencontrer deux startups : Farmeron et Mavrx ; et participer à un événement, le Foodbytes. Il s’agit d’un grand concours de pitch (présentation en 5 minutes d’un projet) entre nouvelles entreprises lançant sur le marché un nouveau produit dans l’agriculture ou l’alimentation.
Cette semaine, je suis hébergée par un couchsurfer ! Je squatte le canapé d’un Américain que je ne connais pas du tout !
Départ lundi 20 juin à 7h en avion direction Chicago car mon billet d’avion international ne me permettait pas d’aller jusqu’à Columbus directement. J’en profite donc pour passer deux jours à visiter cette ville qui a l’air très agréable.
Le mercredi 22 juin, je prendrai un bus direction Columbus où la famille Brandt viendra me chercher. David et Jay (père et fils) travaillent ensemble sur une exploitation de grandes cultures (maïs, blé, etc.) et sont des spécialistes de techniques durables comme le non labour ou le semis sous couvert végétal. Je vous en dirai donc plus sur toutes ces techniques !
Je passerai ensuite le weekend à Columbus pour me ressourcer un peu et travailler sur mes articles !
Lundi 27 juin, je louerai une voiture et parai à l’aventure sur les routes américaines. Mon premier arrêt s’effectuera à l’Institut Rodale, pionnier du bio aux USA. Puis je continuerai ma route jusqu’à l’exploitation maraîchère de Claudia en faisant un petit arrêt aux chutes du Niagara. C’est presque sur la route. Cela aurait été dommage de ne pas faire un détour.
Enfin, je rejoindrai Boston où je dois rencontrer une startup qui produit des salades dans des containers de transport !
Pour terminer, je passerai quelques jours à New York pour y visiter des jardins maraîchers sur les toits de Brooklyn et revoir cette cité que j’avais tant aimée il y a 7 ans lors de mon premier voyage aux Etats-Unis.
Lundi 13 juin : Lorsque mon réveil a sonné à 2h45, autant vous dire que je n’ai pas compris ce qu’il se passait ! Il m’a fallu quelques instant pour réaliser que non ce n’était pas une mauvaise blague et que oui il fallait bien que je me lève !
En effet, mon avion pour les Etats-Unis partait ce matin-là à 6h !
Lundi : Je quitte La Paz aux aurores direction Copacabana ! Non pas la ville de Brésil ! Celle de Bolivie sur les berges du Titicaca.
Après 3h de route, nous arrivons dans la ville de Tiquina où se trouve le bac qu’il faut traverser pour rejoindre Copacabana. Le bus prend un bateau et nous un autre.
Tout à gauche, on aperçoit le bus sur l’autre bateau!
Je suis émerveillée par le bleu éclatant du lac ! Il scintille sous le soleil resplendissant.
Après la traversée, encore une petite heure de bus et nous arrivons à Copacabana. La ville est assez petite, je trouve sans problème et rapidement mon hôtel.
La vue de ma chambre
Je m’installe rapidement et me met en quête d’un restaurant pour déjeuner. Quasiment tous les restaurants et commerces sont dans la même rue, autant vous dire que j’ai vite fait le tour !
Après avoir pris les renseignements pour mon excursion du lendemain, je cherche un wifi qui fonctionne et autant vous dire que ce n’était pas évident dans cette ville !!
Mardi : 8h30 départ du bateau direction l’ile du Soleil ! Le bateau a beau avoir deux moteurs, il ne va pas bien vite. L’un d’entre eux fume sacrément et toute la fumée entre dans la cabine. L’air devient vite irrespirable. Je choisi de me trouver une petite place à l’extérieur, dans le froid, pour pouvoir avoir de l’air frais. J’aime beaucoup les bateaux, glisser sur l’eau vers de nouveaux horizons je trouve que c’est toujours magique.
Arrivée au nord de l’ile, la balade commence par quelques ruines incas. Ensuite, deux choix s’offrent à moi pour aller découvrir le sud de l’ile : reprendre le bateau ou prendre le chemin des incas. Je choisi la deuxième option et me voici partie pour 4h de marche !
Une très belle balade. J’en ai pris plein les yeux entre le lac, la cordillère enneigée au loin, etc. Par contre ce n’était pas de tout repos. Ça grimpe pas mal et surtout, le chemin est à 4000m d’altitude. En marchant dix minutes, j’avais l’impression d’avoir fait un marathon !!
Le bateau de retour pour Cochabamba étant à 15H30, il ne faut pas trainer pendant la randonnée. Pour ma part, je suis arrivée au port à 15H15, juste pile-poil.
La cordillère enneigé en arrière plan !
Vers 18h, j’ai reçu un mail de mon partenaire péruvien pour visiter l’institut de recherche sur l’alpaga. Voilà qu’il me réclame 300$ pour la visite ! Comme cela, deux jours avant, sans n’avoir jamais mentionné cela auparavant. Je leur ai expliqué que cela n’était pas possible.
Mercredi : petite journée de détente entre travail sur mon ordinateur et promenade dans la ville. J’ai cherché d’autres plans pour jeudi et vendredi vu que je n’allais plus au Pérou. Le soir, j’ai dégusté un plat bolivien, le Sillp’anchu’. Quand j’ai commandé, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Est arrivé sur une grande assiette un gigantesque (mais très plat) steak de bœuf sur lit de frites et riz et recouvert d’un œuf au plat. Le mélange patate/riz est un classique ici, ils aiment bien allier les féculents !
23H30 : réveille avec un sacré mal de ventre… Oups, je crois que la viande n’était pas très bonne.
Jeudi : en effet, j’ai passé ma nuit à être malade. Je suis donc restée toute la journée du lendemain au fond de mon lit.
Vendredi : retour à La Paz dans l’après-midi. J’étais encore sacrément patraque. Un bol de riz et au lit !
Samedi : je recommençais à avoir la patate ! Bon j’avais pas mal de boulot alors je ne suis sortie qu’en milieu d’après-midi pour aller à la poste et faire un petit tour en ville.
Dimanche : J’ai eu le plaisir d’aller à la féria ! C’est le gigantesque marché de l’Alto (le plateau tout autour de La Paz). On y trouve vraiment tout et n’importe quoi : des tissus, des vêtements, des pièces détachées d’automobile, du matériel de bricolage en tout genre, des animaux, des peluches et j’en passe !
C’est assez impressionnant à voir !
Il est maintenant venu le temps de tout rempaqueter pour partir vers mon nouveau et dernier pays : les Etats-Unis. Première ville : San Francisco !
Oui je sais, boire du jus de betterave n’est pas la première recette qui me viendrait à l’idée, et pourtant ! Lorsque Claudia m’en a servi un verre, je l’ai regardé avec un air soupçonneux. Quelques gorgées plus tard, j’étais conquise !
Niveau recette, il n’y a rien de plus simple et en plus vous faites d’une pierre deux coups.
Première étape, vous achetez une betterave crue au marché (directement au producteur de préférence, on fait fonctionner les circuits cours !).
Une fois de retour à la maison, vous préparez votre betterave pour le déjeuner. Installez-là dans une casserole avec 1L d’eau et faire cuire pendant une heure environ.
Ensuite, ôtez la betterave de l’eau pour la couper en petit morceau et la déguster, après refroidissement bien sûr.
Et l’eau de cuisson alors ? En temps normal, elle prend la direction du fond de l’évier. Mais aujourd’hui, vous la recyclez puisque l’eau s’est transformée en délicieux jus. Laissez-là refroidir une bonne demi-heure. Pendant ce temps, coupez un citron en deux (bon je sais, cela ne va pas vous prendre 30 minutes). Quand le jus est bien froid, pressez un demi ou un citron entier selon vos goûts.
Versez dans une carafe et hop, le tour est joué !
Je ne suis pas nutritionniste alors j’ai fait quelques petites recherches sur l’internet pour découvrir les vertus de la betterave. Je n’ai pas été déçue !
La betterave serait donc : bonne pour l’hypertension, la ligne et le système immunitaire, anti-cholestérol, détoxifiante, anti-stress et… un aphrodisiaque !
Bon j’ai voulu un avis un peu plus éclairé alors je vous présente Léa de Lima qui est diététicienne-nutritionniste (son site) qui va nous en dire un peu plus sur « pourquoi manger et boire de la betterave » !
[Léa entre en scène]
La betterave est une plante cultivée pour sa racine charnue (comme la carotte, le panais, le navet …). Elle est utilisée comme légume dans l’alimentation humaine, comme plante fourragère (pour nourrir les animaux) et pour la production du sucre.
La betterave (partie racine que nous consommons) est riche en vitamines (notamment des groupes A, C & B), en acide folique et en minéraux (magnésium, fer, phosphore).
Les feuilles de la betterave se mangent également, elles sont riches en acides foliques, bêta-carotène, calcium & en fer.
Ses principales propriétés :
Toutefois, malgré toutes ces belles propriétés, il est conseillé de limiter sa consommation lorsque l’on prend des anticoagulants (traitement anti-vitamines K, AVK), en raison de sa forte teneur en vitamine K.
Les jus de légumes de manière général sont très intéressants d’un point de vue nutritionnel car ils conservent l’intégralité de leurs vitamines, minéraux, oligo-éléments ainsi que leurs enzymes. De plus, les fibres étant absente, les nutriments sont plus rapidement digéré par l’organisme, sans perte d’énergie lié à la digestion. Cela est également un avantage pour les personnes ayant des troubles digestif (intestin fragile ou colitique)
Ses atouts :
– Stimulation des cellules du foie, protection du foie et des voies biliaires ;
– PH alcalin favorisant le traitement de l’acidose ;
– Lutte contre la constipation ;
– Maintien d’une bonne santé osseuse et prévention de l’ostéoporose (lié à la silice minérale contenu dans la betterave) ;
– Lutte contre la fatigue.
Merci Léa pour toutes ces précieuses informations.
Voilà, vous savez tout sur la betterave et comment consommer son jus ! Je vous dis à très vite pour une nouvelle recette !
Alors cela ne saute pas aux yeux mais normalement après les oignons, il y a des betteraves… En fait, les pousses ont été mangées par… les cochons dinde sauvages !
Dans la région de Tuléar, j’ai rencontré Justome, paysan à Ankililoaka sur une exploitation de 20,5 hectares (c’est assez grand à Madagascar). Il cultive du manioc (0,5ha), des haricots (4ha), des pois du Cap (2ha), du riz (7ha), de l’artémisia (2ha) et du coton (5ha).
Nous nous intéressons aujourd’hui à l’exploitation du coton. Implantée depuis 1982 dans la région de Tuélar, cette culture a été mise en place par les Français via l’entreprise CFDT en collaboration avec l’IRSD (un institut de recherches sur les semences de coton).
Au départ, lorsque nous abordons la culture du coton, Justome ne me parle que des avantages. Pourtant, plus il parle et plus le tableau se noircit.
Moi oui ! Ma tâche du jour chez Claudia et David, mes deux supers hôtes de woofing, a été de planter des choux et des betteraves ! J’ai adoré ça ! Bon sauf qu’au bout d’un moment j’ai commencé à avoir mal aux cuisses et au dos à force d’être accroupie. J’ai même eu des courbatures le lendemain !!
Bon ce n’est pas un de ceux que j’ai planté (ils étaient trop petits sur la photo)
Pour continuer sur ma lancée de plantation de la veille, David m’a confié cette fois-ci l’implantation des oignons. Avec les cuisses douloureuses, cela n’a pas été une mince affaire !
Tandis que je m’activais, les chiens sont venus voir ce que je trafiquais et l’un d’eux n’a rien trouvé de mieux que de s’installer pour la sieste en plein sur mes oignons ! Le sacripant !
Mes oignons, je sais ils sont un peu penchés pour l’instant mais ils doivent se redresser normalement!
Claudia m’a proposé d’attendre l’après-midi pour travailler, comme cela nous allions pouvoir bosser ensemble.
Cet après-midi est venu le temps de semer !
Nous commençons par débroussailler 3 parcelles d’environ 5m² chacune. Sur chacune, nous semons ensuite une association de deux cultures : une légumineuse (lentille ou petit-pois) et une céréale (blé, orge ou seigle). Les légumineuses sont des plantes qui ont la capacité de fixer l’azote contenu dans l’air et vont ainsi alimenter le sol. La céréale profitera alors, pour sa croissance, de l’azote apporté par l’autre plante.
Sur la première parcelle, nous associons lentille et orge ; sur la deuxième : lentille et seigle ; sur la dernière petit-pois et blé.
Ensuite, nous saupoudrons de fumier de cheval âgé d’un mois.
Enfin, nous recouvrons avec des branches d’arbres. Pour cette dernière étape, Claudia grimpe dans les arbres pour couper suffisamment de branches pour recouvrir toute la partie fraîchement semée. Le couvert permettra de limiter l’évaporation de l’eau (rare en cette période) et de protéger les plants du soleil brûlant. Pour les arbres, c’est l’occasion d’une coupe d’automne !
Je devais normalement quitter Claudia et sa famille ce jour. Ayant trouvé le travail vraiment intéressant et mon rendez-vous à La Paz du lendemain s’étant décalé, je décidais de reporter mon départ à vendredi.
Je n’ai pas été déçue pour cette journée : désherbage manuel ! Nous sommes parties à l’attaque d’un carré de maraîchage complètement envahi par les mauvaises herbes. Satanées plantes ! Il y en a certaines qui ont des racines tellement profondes que 15 coups de bêches ne suffisent pas ! J’ai tout de même fini par en venir à bout, à force d’acharnement.
Dernière tâche : préparer la pépinière de tomate. Il s’agit de remplir des petits pots en plastique d’un mélange de terre et de fumier et d’y semer ensuite une petite graine !
Je prends donc un taxi de bon matin direction le terminal de bus de Cochabamba. Je trouve la compagnie Bolivar qui va me ramener à La Paz. Je pensais pouvoir finir ma nuit dans le bus. C’était sans compter la présence d’un véritable maître de conférences qui nous a parlé de nutrition pendant deux heures. Je ne comprends que quelques mots d’espagnol donc je n’ai pas suivi grand-chose. Ajoutez le fait que le mec était juste à côté de moi et parlait dans un micro avec un haut-parleur accroché à la ceinture qui me crachait dans les oreilles. Raté pour la sieste !
Je suis arrivée à La Paz en fin de journée et j’ai regagné la maison de mon amie Sarah.
Avec Sarah, nous avons été visiter le jardin urbain maraîcher de La Paz. Le seul et unique. Une initiative jeune de deux ans. Theresa est à l’origine de ce projet de reconvertir un ancien parc à l’abandon et mal fréquenté en jardin maraîcher pour permettre à une quarantaine de famille de produire leur propre nourriture. Theresa s’est inspirée de projets rencontrés aux Etats-Unis où elle a passé quelques années. Le but est véritablement d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des habitants de La Paz. Pari réussi puisqu’aujourd’hui le jardin tourne à plein régime et qu’ils ont une liste d’attente de 6 pieds de long !
Au déjeuner, j’ai pu goûter pour la première fois les salteñas, chaussons cuits au four et fourré à la viande, au poulet ou aux légumes. J’ai goûté les trois ! Un vrai régal, mais attention, c’est chaud ! La pâte a un léger goût sucré très agréable.
Après manger, préparation de mon article de mardi prochain !
J’ai notamment croisé plusieurs magasins d’instruments de musique et j’ai même acheté des percutions en griffes de chèvres pour ma prof de harpe ! Mais chut, c’est une surprise.