Paysans d'Avenir

– Embarquez dans l'aventure

Zob, une autre approche du développement

7 juin 2016


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Zob n’est pas ce que l’on pourrait croire. Zob n’est pas une ONG. Zob a un nom étrange issu, d’un pari. Zob est unique. Zob, c’est Zob.

Je commence par vous dire tout ce que ZOB n’est pas, c’est bizarre, je sais. Zob est une autre manière d’appréhender le micro-crédit aux paysans pour l’achat d’animaux et d’outils.

Qu’est-ce donc que ce « Zob » dont tu nous parles ?!

Portrait d’Agricultrice :  Suzanne Razafindravola (littéralement en malgache : petite fille de l’argent)

3 juin 2016


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Lorsque j’ai rencontré Suzanne, je suis tombée tout de suite sous son charme. Très élégante dans sa robe bleue et verte, elle m’a guidée à travers les rizières et les petits chemins de son village afin de m’en faire découvrir chaque recoin. Suzanne n’est pas simplement agricultrice, elle est aussi artisane, institutrice et… femme engagée. 

J’ai testé pour vous l’atterrissage à La Paz, à 4100m d’altitude, après 3 jours de voyage

31 mai 2016


ou la fois où je suis sortie de l’aéroport en fauteuil roulant

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Dans la construction de mon périple pour Paysans d’Avenir, j’avais choisi l’ordre des pays en fonction des saisons agricoles, cohérent par rapport au projet. Mais voilà, ce n’était pas du tout logique par rapport aux contraintes aériennes ! Me voici donc à devoir faire Antananarivo-La Paz en faisant le tour du globe en 5 étapes : Nairobi-Bangkok-Hong Kong-Los Angeles-Lima.

J’ai donc quitté Madagascar le 10 mai pour arriver en Bolivie le 13 mai, tout en ayant vécu deux fois la nuit du 11 au 12 mai. Seule « tricherie » : mon escale à Lima durait 22 heures. Aussi, j’ai pu sortir de l’aéroport et m’accorder une bonne nuit de sommeil chez mon amie Juana. J’ai naïvement cru que cela me suffirait pour récupérer de tout le voyage et arriver fraîche comme un gardon à La Paz.

Atterrir à 4100m d’altitude, un choix à bien réfléchir

J’avais décidé d’arriver à La Paz où vit l’une de mes amies. Une bonne décision pour me remettre, dans un endroit tranquille, de cette partie exténuante de mon voyage. Seul bémol, l’aéroport de La Paz est situé à 4100 mètres d’altitude. Au moment de prendre mon avion à Lima, j’ai douté de ma bonne idée. N’ayant jamais été très haut en montagne, je ne savais pas quelle allait être la réaction de mon corps (ni celle de mon esprit, d’ailleurs !). J’ai eu la mauvaise idée de parcourir internet pour avoir des témoignages…
Tout cela pour vous dire que lorsque j’ai atterri à La Paz, je n’étais pas tranquille. Je me demandais comment cela allait se passer. L’effet de l’altitude apparaissait-il d’un coup ? Est-ce que cela allait monter tout doucement ?

Mon expérience psychédélique

Les portes de l’avion se sont ouvertes et je n’ai rien ressenti de particulier. J’ai pris mon sac à dos et suis sortie. J’ai senti mon cœur battre plus vite et étais même essoufflée mais à vrai dire la suite est comme un lointain cauchemar.

Arrivée à l’immigration, j’ai présenté mon passeport à l’agent. Mes jambes tremblotaient. D’un geste, il m’a indiqué l’assistance médicale ce qui ne m’a guère mise en confiance. J’ai attendu mes bagages, mis mon sac à dos sur un chariot et me suis dirigée vers l’assistance médicale. Mon cœur battait la chamade, plus rapide qu’un concert de djembé.

J’ai expliqué au médecin que je ne me sentais pas hyper bien avec mes jambes vacillantes et mon cœur en plein marathon.

Un peu d’oxygène plus tard, le médecin était bien embêté car ma tension ne voulait manifestement pas redescendre. Il m’a fait une injection. Je ne saurai jamais ce qu’il y avait dedans, mais elle m’a fait un sale effet.
Difficile à expliquer mais je vais quand même essayer. J’avais la sensation que mon corps et mon esprit avaient été séparés. Mon esprit semblait coincé dans un espace étroit dans lequel je ne pouvais plus bouger. Je ne savais plus où j’étais. Dans l’avion ? Dans une infirmerie ? En transit dans un endroit psychédélique ? Pour ceux qui ont vu le film d’animation Vice-Versa, il y a eu un moment où j’étais dans l’incinérateur des idées abstraites.

Peu à peu, mon esprit a fini par réintégrer mon corps. Au départ, lorsque j’ouvrais les yeux le monde tournait tellement autour de moi que je préférais les refermer. J’ai fini par reprendre mes esprits mais ma tête tournait beaucoup trop pour que je me lève. J’ai appelé Sarah, mon amie, pour lui demander de venir me chercher. A ce moment, j’ai réalisé qu’il était 20h et cela faisait 5h que j’avais atterri.

Sarah est arrivée 45 minutes plus tard et m’a levée avec l’aide du médecin. A ce moment-là, j’ai eu l’extrême joie de vomir le chocolat que je venais tant bien que mal d’avaler (je n’avais rien mangé depuis midi). J’ai fini par me lever et Sarah m’a confortablement installée dans un fauteuil roulant et poussée jusqu’au taxi.

Les jours suivants se sont mieux déroulés, mon corps s’adaptant lentement mais sûrement à l’altitude. Il est nécessaire de beaucoup dormir, ne pas faire d’effort (et de ne surtout pas emprunter d’escalier!) et de manger de petites portions régulièrement.

Pour conclure, comme vous pouvez le constater, je n’ai pas vraiment bien vécu cette arrivée.
Il est important de privilégier des villes à moins basse altitude et monter progressivement. La réaction dépend bien entendu de chaque personne. La mienne a été un mélange de stress, de fatigue, d’altitude et d’angoisse. Si vous êtes comme moi à appréhender ce type de changement violent, je vous conseille vivement de passer par des paliers !

Après ça, vous êtes prêts à découvrir ce merveilleux pays !


30 mai 2016

 Résumé de la semaine du 23 au 29 mai 2016

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Lundi 23 mai : 10H30, c’est parti pour le Salar de Uyuni

La première journée se déroule uniquement dans le salar : une étendue blanche à perte de vue. Nous sommes un groupe de 6 avec un guide/chauffeur qui nous fait la visite. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises pour faire des photos rigolotes.

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Portrait d’agriculteur : François Dassise, éleveur de poulets gasy à Ambararatabé, près de Tsiroamandidy

26 mai 2016


 

François Dassise face à sa rizière

François Dassise face à sa rizière

 

J’ai rencontré François Dassise et sa famille au tout début de mon voyage à Madagascar. Il était mon tout premier interviewé. J’ai été enchanté de cette rencontre. Nous avons traversés les différents champs de François, il m’a fait plonger au cœur de son histoire et il m’a invité à sa table. Après son interview, sa femme et sa fille nous ont retrouvé pour partager un café et un délicieux avocat. Sa fille était pleine de malice et sa femme remplit de tendresse. 

Chemin de route Bolivie

23 mai 2016


Oui celui-ci a un peu tardé puisque je le publie alors que je suis en Bolivie depuis plus d’une semaine ! Cela est dû à des petits changements dans mon programme initial. Je ne voulais rien publier tant que je n’étais pas plus sûre!

Du 16 au 20 mai : Bienvenue à Sucre (prononcer Soucré) pour découvrir l’agriculture locale avec l’ONG Bolivienne IPTK et découverte de l’agriculture urbaine et périurbaine de la ville.

21 mai : bus de nuit direction Uyuni

Du 22 au 25 mai : découverte d’Uyuni et sa région, à savoir le plus grand désert de sel au monde.

26 mai : une journée de route entre train et bus.

Du 27 mai au 2 juin : Woofing près de Cochabamba dans une exploitation d’agroforesterie.

Du 3 au 5 juin : retour à La Paz. Rencontre avec une fondation d’agriculture alternative et découverte de leurs projets.

Du 6 au 10 juin : Aller-retour au Pérou à la recherche d’éleveurs d’alpagas pour la laine.

11 juin : retour à La Paz.

13 juin : départ pour les USA.

En prime, une petite photo de La Paz :

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Vous lancer dans la culture du manioc et cuisiner des bons petits plats

20 mai 2016

Le manioc est une plante cultivée et consommée principalement en Afrique mais également en Amérique du Sud, dont elle est d’origine, et en Asie. La partie utilisée dans la cuisine est principalement la racine, dégustée crue, cuite, en chips ou même en beignet. Dans certains pays, comme à Madagascar, les locaux mangent également les feuilles pillées, transformées en pâte mélangée au riz.

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Envie de vous lancer dans la culture du Manioc ?

Pour commencer, il faut que vous viviez dans une zone au climat tropical. Le manioc a besoin d’un grand ensoleillement et de plus de 1000 mm d’eau. C’est une donnée majeure!

Pour la culture suivez le guide! Nous verrons ensuite quelques petites recettes extras!

L’installation des jeunes agriculteurs à Tsiromandidy, Madagascar

13 mai 2016


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Ayant travaillé pendant deux ans au sein du syndicat des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France en tant que conseillère à l’installation (entre autres tâches), je me réjouissais de rencontrer l’APDIP (Association des Paysans pour le Développement Inter-Professionnel) et de découvrir son programme d’aide à l’installation des jeunes. 

L’APDIP a été créée en 1997 en partenariat avec Afdi Bretagne (Agriculteurs Français et Développement International.). Son but était, au départ, d’accompagner quelques familles rurales à développer leur agriculture. Aujourd’hui, l’association regroupe 221 membres dans toute la région de Bongolava, répartis en 21 groupements locaux.

Récit sans queue, ni tête sur la RN7 entre Fianarantsoa et Ranohira

10 mai 2016


Mardi 3 mai, je quittais Fianarantsoa pour Ranihira où se trouve le parc national d’Isalo (prononcer Ichale). Un nouveau voyage en taxi-brousse sur la RN7, encore toute une aventure.

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J’avais réservé une place à l’avant. On m’avait dit que c’était la meilleure place car plus d’espace. Ça l’était effectivement… les deux premières heures à attendre au stationnement, seule à bord. Le départ était prévu à 9h et je me faisais une joie d’arriver en début d’après-midi et d’avoir ainsi le temps d’organiser ma journée du lendemain, finir mon article sur les porcelets, etc.