22 juin 2016
Rencontre avec Marcel, agriculteur de la région de Fianarantsoa et membre du CRAM (Cercle Régional des Agriculteurs Malgaches)
Marcel
Lors de mes rencontres avec les agriculteurs Malgaches, une chose m’a particulièrement étonnée : nombreux produisaient des semences de riz. J’ai été surprise notamment parce qu’au Sénégal ou même au Vietnam, les paysans que j’ai pu croiser, achetaient tous leurs semences à des grands groupes et peu réutilisaient leurs graines.
A Madagascar, le système semble globalement différent. Les semences sont créées par des instituts de recherche qui travaillent en collaboration avec les paysans, surtout pour la multiplication. Voici un petit aperçu de ce système, en prenant l’exemple du riz pluvial dans la région de Fianarantsoa.
10 juin 2016
Dans la région de Tuléar, j’ai rencontré Justome, paysan à Ankililoaka sur une exploitation de 20,5 hectares (c’est assez grand à Madagascar). Il cultive du manioc (0,5ha), des haricots (4ha), des pois du Cap (2ha), du riz (7ha), de l’artémisia (2ha) et du coton (5ha).
Nous nous intéressons aujourd’hui à l’exploitation du coton. Implantée depuis 1982 dans la région de Tuélar, cette culture a été mise en place par les Français via l’entreprise CFDT en collaboration avec l’IRSD (un institut de recherches sur les semences de coton).
Au départ, lorsque nous abordons la culture du coton, Justome ne me parle que des avantages. Pourtant, plus il parle et plus le tableau se noircit.
3 juin 2016
Lorsque j’ai rencontré Suzanne, je suis tombée tout de suite sous son charme. Très élégante dans sa robe bleue et verte, elle m’a guidée à travers les rizières et les petits chemins de son village afin de m’en faire découvrir chaque recoin. Suzanne n’est pas simplement agricultrice, elle est aussi artisane, institutrice et… femme engagée.
26 mai 2016
François Dassise face à sa rizière
J’ai rencontré François Dassise et sa famille au tout début de mon voyage à Madagascar. Il était mon tout premier interviewé. J’ai été enchanté de cette rencontre. Nous avons traversés les différents champs de François, il m’a fait plonger au cœur de son histoire et il m’a invité à sa table. Après son interview, sa femme et sa fille nous ont retrouvé pour partager un café et un délicieux avocat. Sa fille était pleine de malice et sa femme remplit de tendresse.
18 mai 2016
Bienvenu à Ambararatabé chez Nicolas, éleveur de 23 ans spécialisé en poulet gasy. Grâce à son appartenance à l’APDIP, il a pu bénéficier de l’aide à l’installation dont nous parlions dans un article précédent (ici). Son élevage a la particularité de n’utiliser aucun produit chimique !
Jamais il n’aurait dû être paysan
13 mai 2016
Ayant travaillé pendant deux ans au sein du syndicat des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France en tant que conseillère à l’installation (entre autres tâches), je me réjouissais de rencontrer l’APDIP (Association des Paysans pour le Développement Inter-Professionnel) et de découvrir son programme d’aide à l’installation des jeunes.
L’APDIP a été créée en 1997 en partenariat avec Afdi Bretagne (Agriculteurs Français et Développement International.). Son but était, au départ, d’accompagner quelques familles rurales à développer leur agriculture. Aujourd’hui, l’association regroupe 221 membres dans toute la région de Bongolava, répartis en 21 groupements locaux.
10 mai 2016
Mardi 3 mai, je quittais Fianarantsoa pour Ranihira où se trouve le parc national d’Isalo (prononcer Ichale). Un nouveau voyage en taxi-brousse sur la RN7, encore toute une aventure.
J’avais réservé une place à l’avant. On m’avait dit que c’était la meilleure place car plus d’espace. Ça l’était effectivement… les deux premières heures à attendre au stationnement, seule à bord. Le départ était prévu à 9h et je me faisais une joie d’arriver en début d’après-midi et d’avoir ainsi le temps d’organiser ma journée du lendemain, finir mon article sur les porcelets, etc.
10 mai 2016
C’est aujourd’hui le grand départ ! Je risque d’être donc hors ligne pendant plusieurs jours. Surtout que je n’arrive à destination que… Vendredi !
Hé oui, pour me rendre en Amérique du sud, je fais le tour entier du globe ! Nous ne devons pas être beaucoup à faire ce genre de trajet !
Alors attention les yeux, voici mon parcours : (en vert)
En résumé :
- 5 escales,
- 6 vols,
- Environ 30 000 km,
- Temps de vol minimum : 2h55,
- Temps vol maximum : 13h05,
- Heures totales de vol : 41H50,
- Heures d’escale minimum : 2h05,
- Heures d’escales maximum : 22H,
- Heures totales d’escale : 35H40,
- Durée totale du voyage : 87H30 de voyage !
Je vais donc passer par 5 villes/pays différents : Nairobi, Bangkok, Hong Kong, Los Angeles et Lima. Mais également vivre deux fois les 11 et 12 mai !
Mon seul bonheur c’est que mon escale à Lima étant de 22h, je vais pouvoir sortir de l’aéroport et aller visiter un peu (et dormir dans un lit surtout !!) avec une amie de mon master qui y habite : Juana !
J’espère survivre à cette épreuve !
Je vous embrasse tous et vous dis hasta luego ! Rendez-vous à la fin de la semaine !
La semaine de Paysans d’Avenir du 2 au 8 mai Mots clefs: lémuriens, manioc et foie gras! Lundi 2 mai : c’est l’anniversaire d’une de mes meilleures amies et je ne suis pas avec elle. J’ai senti que j’avais intérêt à me rattraper à mon retour ! Je lui ai proposé de re-fêter son anniversaire au mois […]