Résumé de la semaine du 23 au 29 mai 2016

Lundi 23 mai : 10H30, c’est parti pour le Salar de Uyuni

La première journée se déroule uniquement dans le salar : une étendue blanche à perte de vue. Nous sommes un groupe de 6 avec un guide/chauffeur qui nous fait la visite. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises pour faire des photos rigolotes.

Nous avons fait plusieurs autres haltes dont notamment une pour visiter une île en plein désert. Elle a la particularité d’être recouverte de cactus !

Coucher de soleil sur le salar, un vrai moment d’émerveillement !

Le soir, nous avons dormis dans un hôtel de sel. Qu’est-ce que c’est ? Hé bien, un hôtel où tout est fabriqué avec le sel du désert : les lits, les chaises, etc.

Petite séance de photographie des étoiles. Elles sont magnifiques par ici et le ciel n’est pas pollué par les lumières puisqu’il n’y a rien autour.

Une douche chaude et au lit !

Mardi : Des lagunes par-ci, des lagunes par-là

Bon pour faire ce trip, il ne faut pas être allergique à la voiture ! Nous avons passés tout notre temps en 4×4 ! En même temps, dans le 4×4 vous avez trop chaud mais dehors vous avez trop froid ! Les beaux paysages se succèdent et nous avons fait trois lagunes dont deux avec… des flamants roses ! Moi qui croyait que ces animaux aimaient le chaud, voilà que je les retrouve à 4000m d’altitude dans des lagunes aux bords gelés ! Etonnant, il n’y a pas à dire.

Le soir, l’hôtel est situé à plus de 4200m d’altitude et l’on y prévoit -5°C. Ce soir, pas de chambres séparées, tout le groupe dort ensemble. On commence à s’inquiéter de finir congeler. Il faut dire qu’en Bolivie il n’y a pas de chauffage. De temps en temps, il y a des chauffages au gaz mais cela reste de l’appoint. Heureusement au moment du coucher, notre guide, tel un héros, arrive avec des bouillotes pour nous tenir chaud pendant la nuit !

Mercredi : dernier jour de trip

Départ prévu à 5H30. Bon comme dans notre groupe on est pas très doués, on s’est réveillé à 5H30. Oups. Nous avons donc raté le lever de soleil sur les geyser (à 1H de route de l’hôtel) mais cela n’était pas plus mal. Pourquoi ? Le temps que l’on arrive, les autres groupes étaient déjà en train de repartir vers la suite, nous avons donc eu le paysage rien que pour nous !

Nous avons ensuite vu : la lagune verte, le désert Salvador Dali et les bains thermaux. J’ai adoré cette dernière journée car les paysages étaient encore plus époustouflants.

Vers 11h, nous avons pris le chemin du retour vers Uyuni où nous sommes arrivés en fin d’après-midi.

En arrivant, je suis retournée à mon hôtel du dimanche soir où j’avais réservé une demi-nuit afin de pouvoir avoir un endroit où me doucher et me reposer un peu avant de prendre le train à minuit.

Minuit l’heure du crime ! Oups non, l’heure du train. Il entre en gare presque à l’heure. Il était constitué de moins d’une dizaine de wagons. Ma voiture était la toute dernière. Avant de monter à bord, rendez-vous au tout premier wagon pour déposer votre bagage. En échange, le responsable me donne un petit papier avec un numéro qu’il faudra présenter pour pouvoir récupérer mon sac. Je file ensuite prendre place « asiento 19 », côté fenêtre. Chanceuse que je suis, il n’y avait personne à côté de moi. J’ai pu prendre mes aises et dormir sur les deux sièges. Le chauffage était réconfortant après trois jours passés dans le froid. J’ai dormi comme un bébé pendant au moins 6h sur 7 de voyage !

Lors de la dernière heure du trajet se déroule sous mes yeux de somptueux lacs éclairés par les premières lueurs du jour.

Jeudi : Arrivée à Oruro à 7h30.

Je prends un taxi direction la gare routière, choisis parmi les nombreuses compagnies de bus celle qui me conduira vers Cochabamba.

4h plus tard (vers 13h), je suis enfin à Cochabamba. La route était vraiment magnifique. Le bus circule au milieu des montagnes, tantôt nous sommes dans la vallée, tantôt nous sommes au sommet. La végétation se densifie par ici, je sens que nous sommes plus bas en altitude.

Allé plus qu’un taxi et j’arrive enfin à Tiquipaya, ma destination finale. Je vais rester ici une semaine faire du woofing chez Claudia et David, propriétaires d’une exploitation en agroforesterie. De belles découvertes en perspective !

Vendredi : Premier jour de woofing.

Au programme : ramassage de fumier de cheval pendant 5h ! Outch, mon dos en a pris un coup. Le fumier que j’ai magnifiquement mis en tas, sera ensuite composté puis épandu sur les terres cultivées comme fertilisant.

Samedi : coup de froid et haricots

Mon coup de froid d’Uyuni ne s’améliore pas véritablement et Claudia m’a trouvé une activité d’intérieur pour aujourd’hui : écosser des haricots et des porotos boliviens. Ces derniers sont une sorte de haricot endémique de Bolivie. Surtout, il ne faut pas mélanger les deux dans le même plat (oups) car ces derniers doivent être nettoyés plusieurs fois avant d’être cuits et consommés. En effet, la peau est toxique pour l’homme. Cette découverte m’a amené une réflexion : la personne qui a découvert qu’il fallait le laver plusieurs fois devait être très aventureuse et acharnée parce que concrètement, elle a dû être malade plusieurs fois avant de trouver le nombre de nettoyage adéquat, non ?

Le soir l’école de Myriam, la fille de Claudia et David, avait organisé une soirée spectacle. Beaucoup de chansons soit traditionnelles soit du rock bolivien au programme et un sketch qui semblait très drôle (dommage que je ne comprenne que quelques mots d’espagnol). Une jolie soirée sous les étoiles de Bolivie.

Dimanche : jour de relâche.

Je me suis permise une petite grasse-matinée jusqu’à 9h30 (une vraie folie) puis j’ai rejoint la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. Là, surprise ! Des crêpes maison ! Elles étaient succulentes et m’ont rappelé celles de mon père à la chandeleur. Un petit goût de « home sweet home » en plein Bolivie !

Plus tard, je suis allée faire un tour au marché de Tiquipaya. J’ai pu admiré les étals avec des maïs noir, jaune, des pommes de terre de toutes les couleurs, des légumes en tout genre mais aussi des peluches, des jupes traditionnelles que portent les femmes Quechua, des biens d’hygiènes, etc. On trouve de tout au marché ici.

Pour rentrer, j’ai pris le bus collectif. Claudia m’avait dit de prendre le bus 127 avec un grand « M » sur le pare-brise. Bon j’ai bien pris le 127 mais ce n’est qu’après un tournant non prévu que j’ai réalisé que j’avais oublié de regarder la lettre. J’ai rebroussé chemin et enfin pris le bon bus pour rentrer.

Après un succulent déjeuner de fallafels maison et de légumes du jardin, j’ai eu tout le loisir de m’activer sur le portrait de Suzanne qui est enfin prêt !

Petite pause cueillette de pacayé dans l’après-midi. Ce fruit est délicieux, on mange la partie blanche en enlevant le gros noyau noir.

Pour le dîner, Claudia a préparé une sorte de soupe de maïs qui se mélange avec du lait et du sucre. Ce n’est pas mauvais, mais honnêtement je ne trouve pas ça bon non plus. En fait, cela n’a pas trop de goût.