Paysans d'Avenir

– Embarquez dans l'aventure


20 juin 2016

La semaine de Paysans d’Avenir du 13 au 19 juin

Lundi 13 juin : Lorsque mon réveil a sonné à 2h45, autant vous dire que je n’ai pas compris ce qu’il se passait ! Il m’a fallu quelques instant pour réaliser que non ce n’était pas une mauvaise blague et que oui il fallait bien que je me lève !

En effet, mon avion pour les Etats-Unis partait ce matin-là à 6h !


9 juin 2016

Le résumé de la semaine du 30 mai au 5 juin

Lundi 30 mai : Savez-vous planter des choux ?

Moi oui ! Ma tâche du jour chez Claudia et David, mes deux supers hôtes de woofing, a été de planter des choux et des betteraves ! J’ai adoré ça ! Bon sauf qu’au bout d’un moment j’ai commencé à avoir mal aux cuisses et au dos à force d’être accroupie. J’ai même eu des courbatures le lendemain !!

Bon ce n'est pas un de ceux que j'ai planté (ils étaient trop petits sur la photo)

Bon ce n’est pas un de ceux que j’ai planté (ils étaient trop petits sur la photo)

Mardi : Vous prendrez bien un peu d’oignons ?

Pour continuer sur ma lancée de plantation de la veille, David m’a confié cette fois-ci l’implantation des oignons. Avec les cuisses douloureuses, cela n’a pas été une mince affaire !

Tandis que je m’activais, les chiens sont venus voir ce que je trafiquais et l’un d’eux n’a rien trouvé de mieux que de s’installer pour la sieste en plein sur mes oignons ! Le sacripant !

Mes oignons, je sais ils sont un peu penchés pour l'instant mais ils doivent se redresser normalement!

Mes oignons, je sais ils sont un peu penchés pour l’instant mais ils doivent se redresser normalement!

Mercredi : Mélange de cultures

Claudia m’a proposé d’attendre l’après-midi pour travailler, comme cela nous allions pouvoir bosser ensemble.

Cet après-midi est venu le temps de semer !

Nous commençons par débroussailler 3 parcelles d’environ 5m² chacune. Sur chacune, nous semons ensuite une association de deux cultures : une légumineuse (lentille ou petit-pois) et une céréale (blé, orge ou seigle). Les légumineuses sont des plantes qui ont la capacité de fixer l’azote contenu dans l’air et vont ainsi alimenter le sol. La céréale profitera alors, pour sa croissance, de l’azote apporté par l’autre plante.

Sur la première parcelle, nous associons lentille et orge ; sur la deuxième : lentille et seigle ; sur la dernière petit-pois et blé.

Ensuite, nous saupoudrons de fumier de cheval âgé d’un mois.

Enfin, nous recouvrons avec des branches d’arbres. Pour cette dernière étape, Claudia grimpe dans les arbres pour couper suffisamment de branches pour recouvrir toute la partie fraîchement semée. Le couvert permettra de limiter l’évaporation de l’eau (rare en cette période) et de protéger les plants du soleil brûlant. Pour les arbres, c’est l’occasion d’une coupe d’automne !

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Jeudi : Jour du départ, ou pas !

Je devais normalement quitter Claudia et sa famille ce jour. Ayant trouvé le travail vraiment intéressant et mon rendez-vous à La Paz du lendemain s’étant décalé, je décidais de reporter mon départ à vendredi.

Je n’ai pas été déçue pour cette journée : désherbage manuel ! Nous sommes parties à l’attaque d’un carré de maraîchage complètement envahi par les mauvaises herbes. Satanées plantes ! Il y en a certaines qui ont des racines tellement profondes que 15 coups de bêches ne suffisent pas ! J’ai tout de même fini par en venir à bout, à force d’acharnement.

Dernière tâche : préparer la pépinière de tomate. Il s’agit de remplir des petits pots en plastique d’un mélange de terre et de fumier et d’y semer ensuite une petite graine !

Vendredi : Jour du départ ! Pour de vrai cette fois!

Je prends donc un taxi de bon matin direction le terminal de bus de Cochabamba. Je trouve la compagnie Bolivar qui va me ramener à La Paz. Je pensais pouvoir finir ma nuit dans le bus. C’était sans compter la présence d’un véritable maître de conférences qui nous a parlé de nutrition pendant deux heures. Je ne comprends que quelques mots d’espagnol donc je n’ai pas suivi grand-chose. Ajoutez le fait que le mec était juste à côté de moi et parlait dans un micro avec un haut-parleur accroché à la ceinture qui me crachait dans les oreilles. Raté pour la sieste !

Je suis arrivée à La Paz en fin de journée et j’ai regagné la maison de mon amie Sarah.

Samedi : Jardin maraîcher à La Paz

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Avec Sarah, nous avons été visiter le jardin urbain maraîcher de La Paz. Le seul et unique. Une initiative jeune de deux ans. Theresa est à l’origine de ce projet de reconvertir un ancien parc à l’abandon et mal fréquenté en jardin maraîcher pour permettre à une quarantaine de famille de produire leur propre nourriture. Theresa s’est inspirée de projets rencontrés aux Etats-Unis où elle a passé quelques années. Le but est véritablement d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des habitants de La Paz. Pari réussi puisqu’aujourd’hui le jardin tourne à plein régime et qu’ils ont une liste d’attente de 6 pieds de long !

Au déjeuner, j’ai pu goûter pour la première fois les salteñas, chaussons cuits au four et fourré à la viande, au poulet ou aux légumes. J’ai goûté les trois ! Un vrai régal, mais attention, c’est chaud ! La pâte a un léger goût sucré très agréable.

Après manger, préparation de mon article de mardi prochain !

Dimanche : journée de repos, de balade dans La Paz et de travail !

J’ai notamment croisé plusieurs magasins d’instruments de musique et j’ai même acheté des percutions en griffes de chèvres pour ma prof de harpe ! Mais chut, c’est une surprise.

A la semaine prochaine, pour de nouvelles aventures à Copacabana et au Pérou !

Zob, une autre approche du développement

7 juin 2016


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Zob n’est pas ce que l’on pourrait croire. Zob n’est pas une ONG. Zob a un nom étrange issu, d’un pari. Zob est unique. Zob, c’est Zob.

Je commence par vous dire tout ce que ZOB n’est pas, c’est bizarre, je sais. Zob est une autre manière d’appréhender le micro-crédit aux paysans pour l’achat d’animaux et d’outils.

Qu’est-ce donc que ce « Zob » dont tu nous parles ?!

Portrait d’Agricultrice :  Suzanne Razafindravola (littéralement en malgache : petite fille de l’argent)

3 juin 2016


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Lorsque j’ai rencontré Suzanne, je suis tombée tout de suite sous son charme. Très élégante dans sa robe bleue et verte, elle m’a guidée à travers les rizières et les petits chemins de son village afin de m’en faire découvrir chaque recoin. Suzanne n’est pas simplement agricultrice, elle est aussi artisane, institutrice et… femme engagée. 


30 mai 2016

 Résumé de la semaine du 23 au 29 mai 2016

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Lundi 23 mai : 10H30, c’est parti pour le Salar de Uyuni

La première journée se déroule uniquement dans le salar : une étendue blanche à perte de vue. Nous sommes un groupe de 6 avec un guide/chauffeur qui nous fait la visite. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises pour faire des photos rigolotes.

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Portrait d’agriculteur : François Dassise, éleveur de poulets gasy à Ambararatabé, près de Tsiroamandidy

26 mai 2016


 

François Dassise face à sa rizière

François Dassise face à sa rizière

 

J’ai rencontré François Dassise et sa famille au tout début de mon voyage à Madagascar. Il était mon tout premier interviewé. J’ai été enchanté de cette rencontre. Nous avons traversés les différents champs de François, il m’a fait plonger au cœur de son histoire et il m’a invité à sa table. Après son interview, sa femme et sa fille nous ont retrouvé pour partager un café et un délicieux avocat. Sa fille était pleine de malice et sa femme remplit de tendresse. 

Vous lancer dans la culture du manioc et cuisiner des bons petits plats

20 mai 2016

Le manioc est une plante cultivée et consommée principalement en Afrique mais également en Amérique du Sud, dont elle est d’origine, et en Asie. La partie utilisée dans la cuisine est principalement la racine, dégustée crue, cuite, en chips ou même en beignet. Dans certains pays, comme à Madagascar, les locaux mangent également les feuilles pillées, transformées en pâte mélangée au riz.

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Envie de vous lancer dans la culture du Manioc ?

Pour commencer, il faut que vous viviez dans une zone au climat tropical. Le manioc a besoin d’un grand ensoleillement et de plus de 1000 mm d’eau. C’est une donnée majeure!

Pour la culture suivez le guide! Nous verrons ensuite quelques petites recettes extras!

L’installation des jeunes agriculteurs à Tsiromandidy, Madagascar

13 mai 2016


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Ayant travaillé pendant deux ans au sein du syndicat des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France en tant que conseillère à l’installation (entre autres tâches), je me réjouissais de rencontrer l’APDIP (Association des Paysans pour le Développement Inter-Professionnel) et de découvrir son programme d’aide à l’installation des jeunes. 

L’APDIP a été créée en 1997 en partenariat avec Afdi Bretagne (Agriculteurs Français et Développement International.). Son but était, au départ, d’accompagner quelques familles rurales à développer leur agriculture. Aujourd’hui, l’association regroupe 221 membres dans toute la région de Bongolava, répartis en 21 groupements locaux.

La semaine de Paysans d’Avenir du 2 au 8 mai Mots clefs: lémuriens, manioc et foie gras! Lundi 2 mai : c’est l’anniversaire d’une de mes meilleures amies et je ne suis pas avec elle. J’ai senti que j’avais intérêt à me rattraper à mon retour ! Je lui ai proposé de re-fêter son anniversaire au mois […]