Paysans d'Avenir

– Embarquez dans l'aventure


9 juin 2016

Le résumé de la semaine du 30 mai au 5 juin

Lundi 30 mai : Savez-vous planter des choux ?

Moi oui ! Ma tâche du jour chez Claudia et David, mes deux supers hôtes de woofing, a été de planter des choux et des betteraves ! J’ai adoré ça ! Bon sauf qu’au bout d’un moment j’ai commencé à avoir mal aux cuisses et au dos à force d’être accroupie. J’ai même eu des courbatures le lendemain !!

Bon ce n'est pas un de ceux que j'ai planté (ils étaient trop petits sur la photo)

Bon ce n’est pas un de ceux que j’ai planté (ils étaient trop petits sur la photo)

Mardi : Vous prendrez bien un peu d’oignons ?

Pour continuer sur ma lancée de plantation de la veille, David m’a confié cette fois-ci l’implantation des oignons. Avec les cuisses douloureuses, cela n’a pas été une mince affaire !

Tandis que je m’activais, les chiens sont venus voir ce que je trafiquais et l’un d’eux n’a rien trouvé de mieux que de s’installer pour la sieste en plein sur mes oignons ! Le sacripant !

Mes oignons, je sais ils sont un peu penchés pour l'instant mais ils doivent se redresser normalement!

Mes oignons, je sais ils sont un peu penchés pour l’instant mais ils doivent se redresser normalement!

Mercredi : Mélange de cultures

Claudia m’a proposé d’attendre l’après-midi pour travailler, comme cela nous allions pouvoir bosser ensemble.

Cet après-midi est venu le temps de semer !

Nous commençons par débroussailler 3 parcelles d’environ 5m² chacune. Sur chacune, nous semons ensuite une association de deux cultures : une légumineuse (lentille ou petit-pois) et une céréale (blé, orge ou seigle). Les légumineuses sont des plantes qui ont la capacité de fixer l’azote contenu dans l’air et vont ainsi alimenter le sol. La céréale profitera alors, pour sa croissance, de l’azote apporté par l’autre plante.

Sur la première parcelle, nous associons lentille et orge ; sur la deuxième : lentille et seigle ; sur la dernière petit-pois et blé.

Ensuite, nous saupoudrons de fumier de cheval âgé d’un mois.

Enfin, nous recouvrons avec des branches d’arbres. Pour cette dernière étape, Claudia grimpe dans les arbres pour couper suffisamment de branches pour recouvrir toute la partie fraîchement semée. Le couvert permettra de limiter l’évaporation de l’eau (rare en cette période) et de protéger les plants du soleil brûlant. Pour les arbres, c’est l’occasion d’une coupe d’automne !

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Jeudi : Jour du départ, ou pas !

Je devais normalement quitter Claudia et sa famille ce jour. Ayant trouvé le travail vraiment intéressant et mon rendez-vous à La Paz du lendemain s’étant décalé, je décidais de reporter mon départ à vendredi.

Je n’ai pas été déçue pour cette journée : désherbage manuel ! Nous sommes parties à l’attaque d’un carré de maraîchage complètement envahi par les mauvaises herbes. Satanées plantes ! Il y en a certaines qui ont des racines tellement profondes que 15 coups de bêches ne suffisent pas ! J’ai tout de même fini par en venir à bout, à force d’acharnement.

Dernière tâche : préparer la pépinière de tomate. Il s’agit de remplir des petits pots en plastique d’un mélange de terre et de fumier et d’y semer ensuite une petite graine !

Vendredi : Jour du départ ! Pour de vrai cette fois!

Je prends donc un taxi de bon matin direction le terminal de bus de Cochabamba. Je trouve la compagnie Bolivar qui va me ramener à La Paz. Je pensais pouvoir finir ma nuit dans le bus. C’était sans compter la présence d’un véritable maître de conférences qui nous a parlé de nutrition pendant deux heures. Je ne comprends que quelques mots d’espagnol donc je n’ai pas suivi grand-chose. Ajoutez le fait que le mec était juste à côté de moi et parlait dans un micro avec un haut-parleur accroché à la ceinture qui me crachait dans les oreilles. Raté pour la sieste !

Je suis arrivée à La Paz en fin de journée et j’ai regagné la maison de mon amie Sarah.

Samedi : Jardin maraîcher à La Paz

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Avec Sarah, nous avons été visiter le jardin urbain maraîcher de La Paz. Le seul et unique. Une initiative jeune de deux ans. Theresa est à l’origine de ce projet de reconvertir un ancien parc à l’abandon et mal fréquenté en jardin maraîcher pour permettre à une quarantaine de famille de produire leur propre nourriture. Theresa s’est inspirée de projets rencontrés aux Etats-Unis où elle a passé quelques années. Le but est véritablement d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des habitants de La Paz. Pari réussi puisqu’aujourd’hui le jardin tourne à plein régime et qu’ils ont une liste d’attente de 6 pieds de long !

Au déjeuner, j’ai pu goûter pour la première fois les salteñas, chaussons cuits au four et fourré à la viande, au poulet ou aux légumes. J’ai goûté les trois ! Un vrai régal, mais attention, c’est chaud ! La pâte a un léger goût sucré très agréable.

Après manger, préparation de mon article de mardi prochain !

Dimanche : journée de repos, de balade dans La Paz et de travail !

J’ai notamment croisé plusieurs magasins d’instruments de musique et j’ai même acheté des percutions en griffes de chèvres pour ma prof de harpe ! Mais chut, c’est une surprise.

A la semaine prochaine, pour de nouvelles aventures à Copacabana et au Pérou !

J’ai testé pour vous l’atterrissage à La Paz, à 4100m d’altitude, après 3 jours de voyage

31 mai 2016


ou la fois où je suis sortie de l’aéroport en fauteuil roulant

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Dans la construction de mon périple pour Paysans d’Avenir, j’avais choisi l’ordre des pays en fonction des saisons agricoles, cohérent par rapport au projet. Mais voilà, ce n’était pas du tout logique par rapport aux contraintes aériennes ! Me voici donc à devoir faire Antananarivo-La Paz en faisant le tour du globe en 5 étapes : Nairobi-Bangkok-Hong Kong-Los Angeles-Lima.

J’ai donc quitté Madagascar le 10 mai pour arriver en Bolivie le 13 mai, tout en ayant vécu deux fois la nuit du 11 au 12 mai. Seule « tricherie » : mon escale à Lima durait 22 heures. Aussi, j’ai pu sortir de l’aéroport et m’accorder une bonne nuit de sommeil chez mon amie Juana. J’ai naïvement cru que cela me suffirait pour récupérer de tout le voyage et arriver fraîche comme un gardon à La Paz.

Atterrir à 4100m d’altitude, un choix à bien réfléchir

J’avais décidé d’arriver à La Paz où vit l’une de mes amies. Une bonne décision pour me remettre, dans un endroit tranquille, de cette partie exténuante de mon voyage. Seul bémol, l’aéroport de La Paz est situé à 4100 mètres d’altitude. Au moment de prendre mon avion à Lima, j’ai douté de ma bonne idée. N’ayant jamais été très haut en montagne, je ne savais pas quelle allait être la réaction de mon corps (ni celle de mon esprit, d’ailleurs !). J’ai eu la mauvaise idée de parcourir internet pour avoir des témoignages…
Tout cela pour vous dire que lorsque j’ai atterri à La Paz, je n’étais pas tranquille. Je me demandais comment cela allait se passer. L’effet de l’altitude apparaissait-il d’un coup ? Est-ce que cela allait monter tout doucement ?

Mon expérience psychédélique

Les portes de l’avion se sont ouvertes et je n’ai rien ressenti de particulier. J’ai pris mon sac à dos et suis sortie. J’ai senti mon cœur battre plus vite et étais même essoufflée mais à vrai dire la suite est comme un lointain cauchemar.

Arrivée à l’immigration, j’ai présenté mon passeport à l’agent. Mes jambes tremblotaient. D’un geste, il m’a indiqué l’assistance médicale ce qui ne m’a guère mise en confiance. J’ai attendu mes bagages, mis mon sac à dos sur un chariot et me suis dirigée vers l’assistance médicale. Mon cœur battait la chamade, plus rapide qu’un concert de djembé.

J’ai expliqué au médecin que je ne me sentais pas hyper bien avec mes jambes vacillantes et mon cœur en plein marathon.

Un peu d’oxygène plus tard, le médecin était bien embêté car ma tension ne voulait manifestement pas redescendre. Il m’a fait une injection. Je ne saurai jamais ce qu’il y avait dedans, mais elle m’a fait un sale effet.
Difficile à expliquer mais je vais quand même essayer. J’avais la sensation que mon corps et mon esprit avaient été séparés. Mon esprit semblait coincé dans un espace étroit dans lequel je ne pouvais plus bouger. Je ne savais plus où j’étais. Dans l’avion ? Dans une infirmerie ? En transit dans un endroit psychédélique ? Pour ceux qui ont vu le film d’animation Vice-Versa, il y a eu un moment où j’étais dans l’incinérateur des idées abstraites.

Peu à peu, mon esprit a fini par réintégrer mon corps. Au départ, lorsque j’ouvrais les yeux le monde tournait tellement autour de moi que je préférais les refermer. J’ai fini par reprendre mes esprits mais ma tête tournait beaucoup trop pour que je me lève. J’ai appelé Sarah, mon amie, pour lui demander de venir me chercher. A ce moment, j’ai réalisé qu’il était 20h et cela faisait 5h que j’avais atterri.

Sarah est arrivée 45 minutes plus tard et m’a levée avec l’aide du médecin. A ce moment-là, j’ai eu l’extrême joie de vomir le chocolat que je venais tant bien que mal d’avaler (je n’avais rien mangé depuis midi). J’ai fini par me lever et Sarah m’a confortablement installée dans un fauteuil roulant et poussée jusqu’au taxi.

Les jours suivants se sont mieux déroulés, mon corps s’adaptant lentement mais sûrement à l’altitude. Il est nécessaire de beaucoup dormir, ne pas faire d’effort (et de ne surtout pas emprunter d’escalier!) et de manger de petites portions régulièrement.

Pour conclure, comme vous pouvez le constater, je n’ai pas vraiment bien vécu cette arrivée.
Il est important de privilégier des villes à moins basse altitude et monter progressivement. La réaction dépend bien entendu de chaque personne. La mienne a été un mélange de stress, de fatigue, d’altitude et d’angoisse. Si vous êtes comme moi à appréhender ce type de changement violent, je vous conseille vivement de passer par des paliers !

Après ça, vous êtes prêts à découvrir ce merveilleux pays !

Récit sans queue, ni tête sur la RN7 entre Fianarantsoa et Ranohira

10 mai 2016


Mardi 3 mai, je quittais Fianarantsoa pour Ranihira où se trouve le parc national d’Isalo (prononcer Ichale). Un nouveau voyage en taxi-brousse sur la RN7, encore toute une aventure.

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J’avais réservé une place à l’avant. On m’avait dit que c’était la meilleure place car plus d’espace. Ça l’était effectivement… les deux premières heures à attendre au stationnement, seule à bord. Le départ était prévu à 9h et je me faisais une joie d’arriver en début d’après-midi et d’avoir ainsi le temps d’organiser ma journée du lendemain, finir mon article sur les porcelets, etc.

Direction la Bolivie: du 10 au 13 mai 2016

10 mai 2016


C’est aujourd’hui le grand départ ! Je risque d’être donc hors ligne pendant plusieurs jours. Surtout que je n’arrive à destination que… Vendredi !

Hé oui, pour me rendre en Amérique du sud, je fais le tour entier du globe ! Nous ne devons pas être beaucoup à faire ce genre de trajet !

Alors attention les yeux, voici mon parcours : (en vert)

En résumé :

  • 5 escales,
  • 6 vols,
  • Environ 30 000 km,
  • Temps de vol minimum : 2h55,
  • Temps vol maximum : 13h05,
  • Heures totales de vol : 41H50,
  • Heures d’escale minimum : 2h05,
  • Heures d’escales maximum : 22H,
  • Heures totales d’escale : 35H40,
  • Durée totale du voyage : 87H30 de voyage !

Je vais donc passer par 5 villes/pays différents : Nairobi, Bangkok, Hong Kong, Los Angeles et Lima. Mais également vivre deux fois les 11 et 12 mai !

Mon seul bonheur c’est que mon escale à Lima étant de 22h, je vais pouvoir sortir de l’aéroport et aller visiter un peu (et dormir dans un lit surtout !!) avec une amie de mon master qui y habite : Juana !

J’espère survivre à cette épreuve !

Je vous embrasse tous et vous dis hasta luego ! Rendez-vous à la fin de la semaine !

La semaine de Paysans d’Avenir du 2 au 8 mai Mots clefs: lémuriens, manioc et foie gras! Lundi 2 mai : c’est l’anniversaire d’une de mes meilleures amies et je ne suis pas avec elle. J’ai senti que j’avais intérêt à me rattraper à mon retour ! Je lui ai proposé de re-fêter son anniversaire au mois […]


2 mai 2016

La semaine de Paysans d’Avenir du 25 Avril au 1er mai

Mots clefs : taxi-brousse, zébus et chouquettes.

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1 mai 2016

La semaine de Paysans d’Avenir du 18 au 24 avril 2016

Mots clefs :  jeunes agriculteurs, taxi-brousse et re-taxi-brousse !

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Lundi : matin plutôt calme. Après avoir bossé un peu, je suis partie faire quelques courses pour préparer mon départ en brousse le lendemain.

Après-midi : rendez-vous de briefing avec Fanja de l’Afdi. Nous avons rappelés les responsables des différents projets sur lesquels je me rends pour revoir avec eux l’organisation. Tout est prêt pour mon départ en brousse!

Mardi : départ à 6H45 de la maison en scooter pour traverser la ville avec Nico, le mari de Marie. Nous circulons au milieu des motos, scooters, voitures et bus qui font les embouteillages de Tana. La ville défile sous mes yeux émerveillés.

Arrivés au garage où il travaille, un chauffeur me récupère pour m’emmener à la station de taxi-brousse.

A quelques dizaines de mètres de la station, c’est déjà la cohue. Les rabatteurs se précipitent vers la voiture pour nous demander notre destination et nous « attraper » pour nous mettre dans le taxi de leur compagnie. « Tsiroamandidy » (à prononcer « Tsiroumandide »). Banco, nous avons trouvés notre bonheur.

On me cale entre une femme et son enfant et un vieil homme. Il n’y a plus qu’à partir pour 4h de route. A cinq sur une banquette pour 4, vous vous doutez bien que ce n’est pas tout confort. Mais nous avons eu la chance de pouvoir descendre nous dégourdir les jambes lors d’un chargement de marchandises.

Arrivée à Tsiroamandidy, Simone, la responsable administrative et financière de l’APDIP vient me chercher. Après le déjeuner, nous nous rendons dans leurs locaux pour que je rencontre les trois autres animateurs et Simone me fait une présentation de l’association.

Mercredi: j’assiste avec le conseil d’administration à une formation sur la créativité et l’entrepreneuriat. Sûrement très intéressant, mais tout en malgache! Après cela, j’ai pu échanger avec les jeunes membres du CA.

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Jeudi: c’est parti pour ma première visite de terrain à Mada! Direction Ambararatabé à 43km de Tsiroamandidy dont 10 km de piste. On oublie vite l’inconfort de la moto sur ces routes de sable et pierres tant le paysage est à couper le souffle. Du vert, du rouge et du bleu.

Sur place, je rencontre tout d’abord Dasise puis Nicolas tous les deux jeunes agriculteurs installés en poulet Gasy (une espèce locale). La femme de Dasise nous invite à partager un café et un avocat, le meilleur que j’ai jamais mangé!

Je vous présente Dasise et sa femme, agriculteurs à Ambararatabé près de Tsiroamandidy à l'ouest de Tananarive à Madagascar !

Je vous présente Dasise et sa femme, agriculteurs à Ambararatabé près de Tsiroamandidy à l’ouest de Tananarive à Madagascar !

Jeudi soir, Simone m’a invitée à dîner chez elle avec ces deux jeunes fils, un moment très sympathique.

Vendredi: c’est déjà le moment de repartir vers Tana. Simone passe me prendre en pousse-pousse à 7H30 pour m’accompagner au taxi. Le trajet du retour a été très éprouvant : 4H30 en plein soleil avec un espace beaucoup plus restreint qu’à l’aller et surtout trois biscuits dans l’estomac. Je suis arrivée pendant la pause déjeuner de Nico qui est adorablement venu me chercher et nous avons mangés ensemble. J’ai ensuite pris le taxi pour rentrer à la maison afin de travailler et prendre un peu de repos!

Le soir, Marie et Nico m’ont emmenée dîner au restaurant de la gare. Il s’agit de l’ancienne gare de Tana restaurée et transformée en un élégant restaurant. Le cadre est vraiment superbe avec notamment d’anciennes photos de la capitale.

Samedi: je devais normalement repartir pour Antsirabé rejoindre Jimmy, un ami avec qui j’ai fait mon master. Malheureusement, il semble que quelque chose que j’ai mangé ne soit pas bien passé (encore!) et j’ai le ventre en vrac. J’ai donc repoussé mon départ au lendemain pour m’accorder un peu de repos.

Dimanche: ce matin, Marie et Nico sont partis à 6h en vacances pour une dizaine de jours. C’est à moi qu’incombe la tâche de fermer la maison. Autant vous dire que j’ai vérifié trois fois que les fenêtres étaient bien fermées et que j’avais bien éteint la cafetière!

Vers 13h, je prends la direction du taxi-brousse « de luxe » ! Oui oui, une petite folie à 24000 Ariary (environ 6€). Le luxe est d’être dans une bonne voiture et surtout d’avoir un vrai siège par personne! Départ 15h, nous ne sommes que deux dans la voiture, nous avions l’embarras du choix pour prendre place.

Arrivée vers 18h à Antsirabé, le taxi me dépose devant la maison sociale où loge Jimmy. Une ancienne maison coloniale pleine de charme. Une petite bière pour fêter les retrouvailles et nous voici partis pour des discussions interminables pour les deux prochains jours :)

L'exploitation de Dasise

L’exploitation de Dasise

Plongée au cœur de la filière noix de cajou de Binh Phuoc, Vietnam

22 avril 2016

Fraichement débarquée au Vietnam, je me suis rendue directement dans la province de Binh Phuoc (ici) pour aller découvrir la filière noix de Cajou et le projet de développement d’une Indication Géographique Protégé (IGP). Mon contact, Chien Dang sera mon interprète anglo-vietnamien et mon guide pour les deux jours suivants. Il travaille pour le RUDEC qui est le leader du conseil de réalisation du projet au sein duquel on trouve deux autres organisations (CASRAD et CIRAD).