Paysans d'Avenir

– Embarquez dans l'aventure

Portrait d’Agriculteur : Nicolas Galpin, Jeune Agriculteur de l’Essonne en Agriculture de conservation

29 janvier 2017


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L’année dernière, lors de mon tour de la moisson, j’ai eu le plaisir d’aller passer une journée sur l’exploitation de Nicolas Galpin, céréalier dans l’Essonne, du côté d’Auvernaux. J’ai rencontré Nicolas lorsque je travaillais aux Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France ouest. Je me souviens, c’était quelques semaines après mon arrivée lors de l’Assemblée Générale du syndicat. Le thème était « quelles techniques culturales pour une agriculture francilienne durable ? ». Nicolas y présentait l’agriculture de conservation qu’il a adopté depuis 2009.

Entretien avec Claudia Heid – Agroforesterie en Bolivie

20 octobre 2016


Développer l’agroforesterie en Bolivie,

le retour d’expérience de Claudia Heid

Agroforesterie à Cochabamba - Claudia

Il y a 20 ans Claudia est arrivée en Bolivie. A l’époque, elle travaillait dans une ONG de coopération suisse (Fondation Agrecol Andes) qui avait un projet de développement de l’agriculture biologique bolivienne. Elle avait rencontré son époux bolivien David en Suisse dans une bibliothèque où tous les deux étudiaient activement l’agriculture durable.

En 2002, ils décident de s’installer à Tiquipaya et d’exploiter leur terrain en agroforesterie.

Pourquoi avoir choisi Tiquipaya pour vous installer il y a 14 ans ?

Nous habitions déjà dans le coin lorsque nous sommes arrivés en Bolivie il y a 20 ans et nous cherchions un terrain suffisamment grand pour pouvoir construire notre maison où élever nos trois enfants et créer une petite exploitation familiale respectueuse de l’environnement. Cette partie de la région est l’une des seules à bénéficier en permanence d’un accès à l’eau pour la maison et c’était pour nous un critère essentiel.

Au départ, il y avait ici 4 parcelles de terrain cultivées en fleurs. En 4-5 ans, nous avons pu acheter ces quatre parts et construit la maison et les terrasses de culture.

Un champ de fleurs voisin

Un champ de fleurs voisin

Quelles ont été les difficultés auxquelles vous avez fait face à votre installation ?

La culture de fleurs demande l’usage de beaucoup d’engrais et de pesticides. Nos terrains étaient donc très dégradés au démarrage. A vrai dire, la seule chose qui poussait ici, c’était des cailloux !!

Notre première décision, pour remettre les sols en état, a été de mettre le sol en terrasse afin de limiter l’érosion des sols. Nous sommes au pied de la montagne et notre terrain est en pente. Chaque pluie emportait une grande quantité de sol.

Ensuite, nous avons opté pour un système de culture permettant de régénérer le sol : l’agroforesterie.

Nous avons planté de la vicia et de l’avoine sur tout le terrain. La première est une légumineuse ; cela signifie que grâce à une association avec les bactéries rhizobium elle va fixer l’azote de l’air. A la destruction de la plante, l’azote sera restitué au sol. Elle permet donc d’améliorer la fertilité du sol. L’avoine quant à elle développe un système racinaire important et profond qui permet une bonne aération du sol (notamment pour nos amis les vers de terre).

Nous n’avons jamais récolté ces deux plantes. Chaque année nous les réincorporions au sol de manière à le nourrir.

En parallèle, nous avons commencé à faire pousser des arbres ayant des propriétés de légumineuse et des fruitiers.

Un exemple d'arbre légumineux!

Un exemple d’arbre légumineux!

Nous avons également dû nous battre contre des préjugés. En effet, il y a une croyance populaire selon laquelle si tu plantes des arbres au milieu des cultures cela créé une concurrence. Alors quand nous avons commencé à planter des arbres entre nos toutes petites parcelles, les voisins n’ont pas compris. Encore lorsque l’on plante des arbres fruitiers c’est « acceptable » car ils produisent quelque chose mais les autres arbres, je ne te dis pas !

Les paysans du coin nous prennent un peu pour des fous car on ne cultive pas comme eux. Nous continuons de ressentir ce fossé entre eux et nous. Au quotidien nous devons par exemple sans cesse nous battre pour avoir accès à l’eau pour les cultures. Les autres paysans considèrent que vu que nous ne cultivons pas de fleurs nous n’avons pas besoin d’eau !

Un arbre fruitier, le tamarillo ou arbre à tomates

Un arbre fruitier, le tamarillo ou arbre à tomates

Pourquoi avoir choisi de développer l’agroforesterie ?

Tout d’abord parce que c’est un système durable.

Ensuite, nous sommes situés dans le parc national de Tunari et pour nous c’était important d’être en adéquation avec notre environnement.

Quelles sont les difficultés de ce système ? Ses avantages ?

Il faut être conscient que ce système de culture demande beaucoup de travail physique. Dans la région, le travail du sol se fait à l’aide de bœufs. Sur notre exploitation, nous ne pourrions pas passer avec des bœufs, les parcelles de culture sont trop étroites.

Ce n’est pas une science exacte, il faut tester, observer, etc. La patience est donc nécessaire !

Les avantages… ils sont innombrables !

Il y a beaucoup de bienfaits, sur la diversité, le climat, la sécurité alimentaire (avec notamment une production diversifiée), plus de résistance aux catastrophes naturelles, amélioration de la fertilité du sol, économie de l’eau, moins de maladies, etc.

Je trouve que ce système est l’un des plus équilibrés.

Par exemple, cette année (2016), nous avons eu une grande sécheresse et notre production de fruits a été affectée. Cependant, nous avons beaucoup d’arbres fruitiers différents : certains ont peu produit alors que d’autres ont une production qui a explosé. Si nous avions eu une seule variété de fruit et que celle-ci n’avait pas bien résisté à la sécheresse, nous aurions tout perdu. La diversité de culture nous permet d’améliorer notre sécurité alimentaire !

Tu as travaillé dans le développement de l’agriculture biologique en Bolivie, peux-tu nous dire quelques mots sur la nécessité de développer ce système et les difficultés ?

Je pense que le développement de l’agriculture biologique en Bolivie est primordial. Les deux légumes les plus consommés dans notre pays sont le piment et la tomate qui bénéficient d’une quarantaine d’applications de produits chimiques interdits en Europe. Le nombre de cancers a incroyablement augmenté ces dernières années…

En parallèle, pour les producteurs, il n’y a pas d’études sur le bio en Bolivie. Il est donc nécessaire d’expérimenter par soi-même. Cela demande beaucoup de patience et de curiosité. Il faut d’autant plus de détermination qu’il n’y a pas encore de conscience du consommateur donc même si tu travailles plus, tu ne peux pas vendre tes produits plus chers.

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

Nous avons le projet de créer un espace d’éducation et de diffusion de l’information tant pour les gens de la ville que les autres paysans. Nous voulons véritablement faire des échanges de connaissances pour les enfants, les profs, les paysans.

Ce projet se construit petit à petit mais c’est un processus lent. A nous deux, c’est compliqué de tout faire. Nous cherchons à mettre en place un nouveau système pour l’avenir en travaillant avec des woofers et des étudiants.

David, l'époux de Claudia

David, l’époux de Claudia

Portrait d’agriculteur :

23 août 2016


Sylvain Hauchard, agriculteur à Wagnon en Champagne-Ardenne

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Sylvain est polyculteur-éleveur dans le joli village de Wagnon. Avec sa femme, ils élèvent 128 vaches de race blonde d’Aquitaine et Charolaise, dont 45 mères allaitantes, et cultivent 250 hectares avec Luc, leur associé.

La passion de l’agriculture

Sylvain n’est pas fils d’agriculteur. La passion de l’agriculture l’a piqué lorsqu’enfant, il rendait visite à son grand-père. Ce dernier vivait dans un village agricole. Le meilleur ami de Sylvain dans le village était fils d’agriculteur et devait aider son père pour les différents travaux. Ainsi, si Sylvain voulait passer du temps avec son copain, il devait lui aussi aider aux champs. Et PAF c’est là qu’il a été piqué par le virus agricole !

A la fin de son année de troisième, il supplie ses parents de l’envoyer au lycée agricole. Refus catégorique. A l’époque, l’agriculture n’est pas vraiment vue comme une voie d’avenir.

Il a poursuivi ses études dans l’électronique et est même devenu enseignant.

Finalement, après quelques années de travail en tant qu’électronicien, il a repris le chemin de l’école afin de passer un Brevet de Technicien Agricole (BTA) en un an.

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De son installation à son association, chronique d’une ferme qui bouge

A ce même moment, dans le village de Wagnon un agriculteur cherchait un repreneur. Sylvain était déjà très épris de sa future femme et cela semblait une bonne occasion de construire leur vie.

Le cédant de la ferme a reçu 21 candidatures de personnes souhaitant reprendre la ferme et c’est Sylvain qu’il a choisi.

Notre agriculteur s’est alors installé en 1992 sur 70 hectares dont une partie reprise de son beau-père.

Tout est à faire sur l’exploitation. Les bâtiments n’avaient pas été mis aux normes depuis des années et étaient délabrés.

Sylvain a fait un premier emprunt pour acheter 35 vaches et un peu de matériel. Ce dernier acheté d’occasion, tombait souvent en panne. Sa femme travaillait à l’extérieur et c’est son salaire qui faisait vivre leur famille.

Ils ont rapidement eu l’occasion d’accroître leur surface en herbe et ont donc augmenté le cheptel. Cependant, l’exploitation vivait uniquement sur de la trésorerie mais sans capital. Sylvain a alors repris un emploi à temps partiel en tant qu’enseignant afin de compléter ses revenus. Ainsi, il alternait son temps entre ses 25h hebdomadaire d’enseignement et son travail sur l’exploitation.

Au bout de quelques années, il avait désormais l’argent pour investir dans l’exploitation mais n’avait plus le temps de s’en occuper ! Il a donc profité de l’argent épargné pour moderniser et mettre aux normes la ferme puis à cesser son activité salariée.

Dans le même temps, poussé par les annonces du Président Sarkozy à propos de l’introduction du bio dans les cantines scolaires, Sylvain a converti la partie viande de l’exploitation en agriculture biologique.

Ils ne sont restés en agriculture biologique que quelques années et ont cessé à cause d’une inspectrice trop zélée.

Je vous explique : le cahier des charges de l’élevage bovin bio stipule concernant la paille que celle servi dans les mangeoires doit être bio mais qu’il n’est pas nécessaire que celle utilisée pour pailler les enclos (mettre de la paille au sol pour les litières) soit certifiée. Mais voilà que l’inspectrice est scandalisée : elle aperçoit une vache qui mange de la paille que Sylvain vient de mettre au sol. Grand dieu, cette vache a ingéré peut-être 1kg de paille non issue de l’agriculture biologique ! Sylvain explique qu’il respecte parfaitement le cahier des charges. Effectivement, parfois, lorsque la paille vient d’être mise, les vaches en ingèrent un peu. Mais lui est en adéquation par rapport aux règles édictées. L’inspectrice n’a rien voulu savoir. Il lui a gentiment expliqué que si elle faisait un rapport là-dessus, il envoyait sa lettre de démission de l’agriculture biologique, ce qu’il a fait dès qu’elle est remontée dans sa voiture !

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Après le décès de son beau-père en 2009, sa femme a cessé son emploi salarié et a rejoint Sylvain sur l’exploitation en tant que co-gérante. Cela a été l’occasion d’entamer une réflexion sur l’organisation et l’avenir de la ferme. Ils ont notamment commencé les démarches pour certifier l’exploitation « agriculture raisonnée » et développer une activité de vente directe de viande.

Désormais, sa femme s’occupe de toute la partie viande : gestion des animaux, prise des commandes, préparation des colis, etc. Comme ils n’étaient plus en bio, ils ont cessé de vendre aux cantines. Ils ont alors choisi de ne garder que quelques clients et de vendre uniquement en direct et à la commande. Ainsi, chaque animal qui part à l’abattoir est déjà vendu entièrement. C’est ensuite sa femme qui s’occupe de préparer et livrer les colis. Ils n’abattent plus aujourd’hui qu’une dizaine d’animaux par an ce qui leur permet d’être rentable sans y passer trop de temps.

Son investissement dans sa coopérative

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Cliquez sur le logo pour visiter leur site internet !

En 1995, sa coopérative, VIVESCIA est venue le trouver pour lui proposer d’animer le comité des jeunes. Dans leur organisation, les « jeunes » ne définit pas une tranche d’âge mais les nouveaux adhérents de la coopérative.

Il a animé ce groupe jusqu’en 2001. L’un de ses rôles était notamment d’assister aux Conseils d’Administration (CA) de la coopérative. S’il n’avait pas le droit de vote, il pouvait tout de même participer aux débats. Ce système permet de faire entrer « en douceur » de nouvelles personnes dans le CA en les initiant progressivement aux débats et à l’importance des décisions. Il y entre officiellement en tant qu’administrateur en 2001 puis au bureau en 2008.

Sylvain s’est pris de passion pour sa coopérative. Il s’y investit autant que dans son exploitation. Il explique que la coopérative a pour but d’aider les agriculteurs à dégager plus de revenus. Vivescia est un outil des agriculteurs au service des agriculteurs. Elle les épaule à toutes les étapes, de l’achat des semences à la récolte et particulièrement dans les moments difficiles, comme la moisson 2016.

L’association, une solution au manque de temps

Lorsque Sylvain entre au bureau de VIVESCIA, son investissement en temps augmente de plus belle. Il a longtemps cherché un salarié suffisamment compétent et autonome pour l’épauler. Finalement, il comprend que c’est un associé qu’il lui faut. En 2012, il rencontre Luc, habitant dans le village de Puiseux à une dizaine de kilomètres de Wagnon. Pendant un an, ils se sont vus régulièrement pour réfléchir ensemble à leur association, à l’organisation, etc. Chacun voulait développer une entente durable et pour cela il fallait être d’accord sur tous les points.

En 2015, ils ont créé une SNC (Société en Nom Collectif) pour regrouper tout leur matériel et rémunérer le temps de travail sur les grandes cultures. Je m’explique.

Concernant la mise en commun du matériel, cela leur a permis de rationaliser leur parc de machines. Ils ont revendu les machines qu’ils avaient en double, acheté des machines plus performantes, etc…

Concernant la rémunération, il était important de fixer un système de paiement des heures de chacun à travailler pour les grandes cultures. En effet, comme Sylvain est beaucoup absent, car occupé à la coopérative, c’est Luc qui passe beaucoup plus de temps dans les champs pour faire avancer les travaux ! Chacun comptabilise donc ses heures et les déclare à la SNC qui les rémunère.

Cependant, ils perdaient encore beaucoup de temps sur les périodes de travaux agricoles. En effet, afin de s’organiser de manière équitable, ils travaillaient alternativement dans les champs de l’un puis de l’autre. Par exemple pour la moisson, lorsqu’ils récoltaient 20 hectares chez Luc, ils partaient ensuite chez Sylvain récolter 20 hectares puis revenaient chez Luc. Imaginez la perte de temps et d’argent ! Pour déplacer la moissonneuse, il est nécessaire de détacher la coupe et de l’accrocher à l’arrière de la machine puis la machine doit être escortée par une voiture avec un panneau orange « convoi agricole » sur les 12 km qui séparent les deux exploitations. De plus, en fonction du moment de la récolte, s’ils arrivaient quelques jours après la maturité dans un champ la qualité pouvait être dégradée.

C’est pourquoi depuis 2015, Luc et Sylvain ont décidé de passer à un nouveau niveau dans leur collaboration. Ils ont créé une nouvelle structure juridique leur permettant de mettre leur assolement en commun. Chacun a apporté dans cette entité toutes ses terres cultivées en grandes cultures (blé, orge, maïs, colza). Sylvain a apporté 48% des terres et Luc 52% de l’assolement global. Ils cultivent en tout 250 hectares.

Dorénavant, il n’y a plus un champ à Sylvain par ici et un champ à Luc par là. Il y a une entité globale et pour chaque récolte chacun gagnera l’équivalent de son pourcentage. Ils ont mutualisé à la fois la quantité (rendements) et la qualité. Par exemple : sur la parcelle de 60 hectares de colza que nous avons récolté lors de ma venue, Sylvain récupérera 48% des bénéfices tandis que Luc en gagnera 52%.

Pendant que Sylvain et moi moissonnons le champ, Luc est déjà en train d'épandre du lisier !

Pendant que Sylvain et moi moissonnons le champ, Luc est déjà en train d’épandre du lisier !

Pourquoi la mise en commun de l’assolement est-elle intéressante pour l’exploitation ?

Tout d’abord, finis les aller-retours inutiles d’une exploitation à l’autre simplement pour que les deux récoltes (et autres travaux) avancent simultanément. Chacun gagne autant sur toutes les terres. Ensuite, ils ont réparti les cultures par secteur : un secteur blé, un d’orge, un de colza et un de maïs. Cette répartition permet de diminuer encore les déplacements de machine pour tous les travaux : travail du sol, semis, traitement, récolte.

Autre avantage, si l’un d’entre eux à un imprévu, l’autre peut venir le remplacer. Par exemple, lors de ma venue pour une journée moisson, Sylvain a été appelé sur sa ferme au chevet d’une vache malade. Luc est venu prendre la relève dans la moissonneuse-batteuse de manière à ce que la récolte ne soit pas stoppée.

Pour conclure, Sylvain est un agriculteur passionné par son exploitation et sa coopérative.

Portrait d’Agricultrice :  Suzanne Razafindravola (littéralement en malgache : petite fille de l’argent)

3 juin 2016


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Lorsque j’ai rencontré Suzanne, je suis tombée tout de suite sous son charme. Très élégante dans sa robe bleue et verte, elle m’a guidée à travers les rizières et les petits chemins de son village afin de m’en faire découvrir chaque recoin. Suzanne n’est pas simplement agricultrice, elle est aussi artisane, institutrice et… femme engagée. 

Portrait d’agriculteur : François Dassise, éleveur de poulets gasy à Ambararatabé, près de Tsiroamandidy

26 mai 2016


 

François Dassise face à sa rizière

François Dassise face à sa rizière

 

J’ai rencontré François Dassise et sa famille au tout début de mon voyage à Madagascar. Il était mon tout premier interviewé. J’ai été enchanté de cette rencontre. Nous avons traversés les différents champs de François, il m’a fait plonger au cœur de son histoire et il m’a invité à sa table. Après son interview, sa femme et sa fille nous ont retrouvé pour partager un café et un délicieux avocat. Sa fille était pleine de malice et sa femme remplit de tendresse. 

Duong a trois enfants qu’elle a dû élever quasiment toute seule car son mari a été victime d’un accident de la route en 2006. Depuis, il ne peut plus marcher et est très faible. C’est grâce à son investissement dans la communauté des femmes qu’elle a entendu parler des prêts de Zebunet pour la première […]

Portrait d’agricultrice, la vie compliquée de Nguyen Thi Lê

12 avril 2016


 

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31 mars 2016, 7h du matin. Mon accompagnatrice-traductrice de l’AEDP, Linh, vient me chercher à mon hôtel avec le chauffeur et la voiture. Nous prenons la direction de My Trach commune dans le district de Le Thuy (carte) pour rencontrer Nguyen Thi Lê.

Cette charmante femme nous accueille chaleureusement et nous offre le traditionnel thé de bienvenue. Nous nous asseyons sur la terrasse à l’abris de la chaleur pour discuter tranquillement.

Portrait d’Agriculteur : Ben Richards, 8040 moutons

9 avril 2016


Lors de mon mois en Nouvelle-Zélande, j’ai fait du woofing sur trois exploitations. La dernière était celle de Ben où je suis restée une semaine. J’ai pu découvrir ces charmantes bêbêtes peureuses que sont les moutons et découvrir ces belles vaches noires à viande.

Vaches noires de Ben Richards - Nouvelle-Zélande

Ben Richards est agriculteur près de Darfield dans la région de Canterbury à une soixantaine de kilomètres de Christchuch (ici).

Ben a fait ses études à l’Université Lincoln, à Christchurch, qui est spécialisée en agriculture. Ses trois ans d’études ont été composées d’une année théorique et de deux années de pratique dans différentes fermes.

Portrait d’Agricultrice : Alison Brook, vignes et cookies!

24 mars 2016


Pour ma deuxième exploitation agricole de Nouvelle-Zélande, j’ai choisi de m’intéresser aux vignobles néo-zélandais. La grande région viticole de Nouvelle-Zélande se situe au nord de l’île sud dans la région de Malbourough (ici). Lorsque j’ai fait mes recherches sur le site de woofing, j’ai donc ciblé cette région et c’est Alison qui a répondu favorablement à ma requête !

Me voici donc, au saut du ferry, en direction de Blenheim. Alison m’a récupéré à la descente du bus et nous sommes parties en direction du vignoble.

Coucher de soleil sur les vignes

Bon en vrai, on n’est pas arrivés au coucher du soleil, mais c’est beau non ?